Les habitants de la commune d’Idjeur, dans la daïra de Bouzeguène, ne souffriront plus, bientôt, des rigueurs de l’hiver, des pénuries récurrentes et de l’acheminement pénible des bonbonnes de gaz butane, particulièrement en saison hivernale.
Tifrit est l’un des premiers villages de la commune en date à jouir des bienfaits du gaz naturel. Pourtant, le taux d’avancement des travaux entamés du réseau de distribution ne sont achevées qu’à hauteur de 50 %.
L’alimentation des foyers se fait au rythme de l’exécution des travaux intra-muros, qui est à la charge des abonnés. Cet investissement est loin d’être à la portée de tous.
Les pères de famille aisés ont pris les devants, en anticipant l’arrivée du gaz.
Seulement quelques foyers sont raccordés.
Certains ont procédé à l’exécution des travaux, plusieurs mois, à l’avance. En revanche, pour les gens moins nantis, ce n’est pas aussi évident, affirme un habitant de Tifrit.
On estime à environ 30 000 DA les frais d’installation (matériel et main d’œuvre) à l’intérieur d’une habitation. Ce à quoi, il convient d’ajouter 10 000 DA, que l’abonné doit débourser dans l’achat d’un compteur fourni par la SDC. « Quand on pense au temps fou qu’on passe à courir derrière l’introuvable bonbonne de gaz, on ne peut rien dire que féliciter l’arrivée du gaz naturel aux portes de nos maisons, renchérit un autre résident de Tifrit.
Une autre raison encore plus motivante, celle de mettre un terme au massacre des forêts environnantes, unique source pour l’approvisionnement en bois de chauffage des ménages des villages.