C’est officiel, le projet a bien été voté par l’assemblée algérienne même s’il tarde à être appliqué.
Jusqu’à présent, la communauté algérienne cotisait auprès des comités de village qui réglaient les coûteuses obsèques. Comme le fait la communauté de notre village Tifrit en France. Ces cotisations sont souvent source de conflits. Pour la première fois, l’État va se substituer à la solidarité communautaire.
Nous devons cet exploit à Otman Douidi, un simple habitant d’Aubervilliers, ancien assistant sénatorial. IL multiplie les navettes entre la France et l’Algérie. Depuis que le projet de loi dont il est l’inspirateur est entré en vigueur le 31 décembre 2014 en Algérie. Il vient rappeler aux autorités locales leur engagement.
« Sa » loi instaure un fonds de solidarité nationale financé par l’État algérien. Celui-ci doit prendre en charge « le transfert vers l’Algérie des dépouilles des ressortissants algériens décédés à l’étranger ».
Otman a accompagné son bébé jusqu’aux marches de l’Assemblée populaire nationale algérienne. « Nous avons largement écrit le projet de loi qui a été voté à l’unanimité, souligne-t-il. Une vraie révolution. »
À suivre de très près.