Une section de formation dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) au profit des femmes rurales a été ouverte lundi à la zaouïa du village de Tifrit Nath El Hadj, dans la daïra d’Azeffoun, à une cinquantaine de km à l’est de Tizi-Ouzou.
Une section de formation dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) au profit des femmes rurales a été ouverte lundi à la zaouïa du village de Tifrit Nath El Hadj, dans la daïra d’Azeffoun, à une cinquantaine de km à l’est de Tizi-Ouzou.
L’ouverture de cette section de formation a été faite par la présidente du mouvement féminin de la solidarité avec la femme rurale, Mme Saida Benhabiles, en présence de la directrice de wilaya de la formation professionnelle et d’un représentant de la poste et des TIC. Cette action vise, selon Mme Benhabiles, à "encourager la société civile, particulièrement l’association féminine de son mouvement, pour le soutien apporté aux efforts entrepris par l’Etat pour la promotion du monde rural algérien". "D’autres villages de la wilaya de Tizi-Ouzou feront, ultérieurement, l’objet de visites similaires, selon un programme établi à cet effet", a promis Mme Benhabiles. Lors de cette visite, elle a eu à s’entretenir avec des femmes et des filles de la localité, avant de rencontrer les responsables et fidèles de la Zaouïa de Tifrit Nath El Hadj, pour expliquer les objectifs assignés aux programmes PPDRI en matière de développement des espaces ruraux. Lors de ses contacts avec les composants de cette population, Mme Benhabiles s’est montrée "impressionnée par le sens patriotique, de fraternité et de solidarité dont font montre les habitants du village", en dépit, a-t-elle relevé, de "la persistance de certaines insuffisances" qu’elle a eu à constater de visu, notamment en matière d’emploi (des femmes universitaires au chômage) de structures de soins et d’infrastructures juvéniles et sportives. Mme Benhabiles a clôturé sa visite dans cette localité par l’ouverture d’un bureau du mouvement féminin de solidarité avec la femme rurale qu’elle préside.