L’ouverture de cette section de formation a été faite par la présidente du Mouvement féminin de solidarité avec la femme rurale.
Le Mouvement féminin de solidarité avec la femme rurale a initié hier, une rencontre avec les associations et les femmes du village de Tifrit N’ath Lhadj dans la commune d’Akerrou au nord-est de la wilaya de Tizi Ouzou.
Selon sa présidente, Mme Benhabylès, lauréate du prix de la Société civile de l’organisation des Nations unies, l’initiative vise à doter la femme rurale de moyens pour son épanouissement personnel et professionnel. Cette rencontre organisée dans ce village situé à l’extrême nord de la wilaya de Tizi Ouzou se veut, selon les propos de l’intervenante, un espace de dialogue et de développement local à même de permettre à la femme d’être une actrice incontournable. A cet effet, l’association de Mme Benhabylès en accord avec la direction de la formation professionnelle et de la direction des postes et télécommunications de la même wilaya, entend lancer des formations et des stages d’informatique en direction de cette frange au niveau du village de Tifrit N’ath Lhadj. Un projet de centre de formation est d’ailleurs dans les perspectives de l’association.
La rencontre était également l’occasion pour l’association de donner la parole à la population locale pour exprimer ses véritables préoccupations. Une raison pour laquelle la présidente du Mouvement féminin de solidarité tenait à lancer un appel au mouvement associatif pour axer ses efforts dans ces petits villages situés au fin fond de l’Algérie. Hier à Tifrit N’ath Lhadj,l’engouement des femmes ainsi que tous les acteurs de la société civile a permis également la création d’une section locale de l’association présidée par Mme Benhabylès.
Au registre des actions de solidarité, quelque trente familles qui ont bénéficié d’aides de la part de l’association. Enfin, le Mouvement féminin de solidarité avec la femme rurale compte rééditer d’autres actions dans quelques communes de Tizi Ouzou à l’exemple Draâ Ben Khedda.
Selon Mme Benhabylès, d’autres wilayas sont aussi au programme. Une manière d’écouter et de permettre à la femme rurale d’exprimer ses préoccupations, ô! combien nombreuses.
A cet effet, justement, notre interlocutrice a exprimé son indignation de voir encore des femmes mourir lors d’accouchements parce que les cliniques sont trop éloignées des villages.
Kamel BOUDJADI (L'Expression)