Extrait : Lettre d’un villageois. (vava) tifrit le 29 août 2002
Bonjour [...],
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Avec toute la famille et notre invitée, nous sommes de retour du pèlerinage à Hendou. Il fait un temps splendide, nous avons fait un détour par Yakouren, où notre gracieuse invitée a pu admirer les singes et la belle forêt de chênes. Il y a beaucoup d’émigrés, avec caméscopes et appareils photo. Nous n’avons, quant à nous que nos yeux, mais c’est bien suffisant, je pense.
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Ce matin, avant de démarrer de « l’olivier du forgeron » (Thazemurth ou-hedad), j’ai longuement parlé avec «…». (...) Il m’a relaté avec un réel plaisir les visites que tu lui as rendues à l’hôpital. Il m’a dit que tu t’habilles comme un « américain » et que tu te portes vraiment bien. Enfin, il a dit beaucoup de bien de toi et il a l’air tout à fait sincère. Bien sûr, cela m’a fait plaisir de l’entendre.
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À propos du pèlerinage de Hendou, pour la première fois dans l’histoire de nos relations cycliques, nous ne passons pas la nuit là-bas. Partis ce matin de Tifrit, à 8H3O, nous quittons nos hôtes, après accomplissement de toutes les formalités traditionnelles, à 14H3O. Finalement, tout le monde semble trouver son compte, si bien que la formule peut s’avérer répétitive à l’avenir, si Dieu veut. Enfin, on verra l’année prochaine.
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Ce matin, j’ai été réveillé par l’annonce d’une mauvaise nouvelle : La femme d’un cousin « … » est décédée dans la nuit, à 1 h du matin exactement. D’après lui, elle n’avait aucun mal hier, et elle a vaqué le plus normalement à ses occupations toute la soirée.
Enfin, elle est partie, Allah yarhamha. Notre cousin connaîtra le sort de tous ceux qui l’ont précédé.
Prends soin de toi. L’avenir peut s’avérer bien meilleur que le passé, Inch Allah.
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À la maison, tout le monde va bien, bien que personne ne semble satisfait de son sort.
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Passe mes amitiés à nos frères émigrés. J’espère qu’ils vont bien. Je vous embrasse tous et à la prochaine.
