Créée dans les années 90,l'une des premiere après l'ouverture politique avortée du pouvoir algerien, l’Association culturelle Assirem du village Tifrit Nath Oumalek, située à quelque 4 km du chef-lieu communal d’Idjeur et à quelque 15 km de la daïra de Bouzguène, renaît de ses cendres après des années d’agonie.
En effet, c’est à l’initiative d’un groupe de jeunes du village, animé d’une grande volonté de fer avec l’objectif de redorer le blason d’une association qui a beaucoup manqué à l’espace local rentré dans une profonde léthargie, que le renouvellement du bureau a été effectué. “L’association Assirem est un espace de rencontre pour l’ensemble des catégories de la société ; on y trouve les jeunes mais surtout des hommes d’expérience, nous voulons à travers le renouvellement de l’association booster la vie culturelle dans notre village via des activités qui bouleverseront le quotidien fait de routine et de monotonie”, nous indique Naïm, jeune étudiant et néanmoins nouveau vice-président de l’Association Assirem.
Celui-ci nous fera savoir qu’un programme d’action est déjà prêt tracé par les membres de l’association et qui s’étalera sur l’année en cours, Assirem ambitionne en premier lieu de célébrer le Printemps berbère par des activités qui se dérouleront au village. “Il faut trouver les moyens afin d’aider notre jeunesse, notre association se propose donc de jouer ce rôle en lui proposant cet espace culturel, nous faisons donc appel à tous les citoyens de notre village mais surtout aux autorités locales pour aider l’association et l’accompagner pour la concrétisation de ses objectifs”, ajoute Naïm.
Il faut signaler, enfin que le village Tifrit n'Ath Oumalek dispose d’une bibliothèque digne de ce nom qui nécessite une dotation conséquente en moyens logistiques l’outil informatique entre autre. A bon entendeur…